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délicat dessin à la pointe d'argent

已有 106 次阅读  2013-04-30 04:37
(Somme), Jean Masson. D'autres proviennent aussi de dons, ceux du sculpteur Jacques-Edouard Gatteaux (1788-1881) ou de l'architecte Alfred Armand (1805-1888). Ces braves gens croyaient utile que les jeunes artistes puissent étudier d'après les ma?tres. A voir le portrait de Frédéric de Saxe (cadeau d'Armand) ou l'ap?tre debout (cadeau de Gatteaux), deux dessins de Dürer, on se dit qu'ils n'avaient pas tort.Car l'Allemand est le génie tutélaire - et l'artiste le plus connu - de cet accrochage organisé par Emmanuelle Brugerolle et David Guillet, aidés par Juliette Jestaz, chargée des livres et des manuscrits, et Dominique Vandecasteele, responsable des estampes. C'est qu'il y a de tout ?a, dans l'exposition, assez pour retracer des bribes non seulement du parcours de Dürer, mais aussi de celui de nombreux et passionnants artistes en activité dans l'empire, de l'Alsace jusqu'à Prague, de B?le à Wittemberg, en passant par Augsbourg.Avec, hélas, un absent de marque, natif de cette dernière cité, mais qui fit carrière à B?le, puis à Londres, Hans Holbein le Jeune. Il y a bien, de son père, lui aussi prénommé Hans, une jeune fille aux longs cheveux, délicat dessin à la pointe d'argent, mais du fiston, rien. Pourtant, à cinq cents mètres de là, de l'autre c?té de la Seine, le cabinet des dessins du Louvre en abrite quinze, qui sont hélas restés dans leurs cartons. On pourrait plaider une exposition basée sur les seules collections de l'Ensba, si la Bibliothèque nationale de France n'avait prêté huit estampes.?Dommage car, si un artiste pouvait rivaliser avec Dürer à cette époque, c'est bien celui-là.On s'en consolera avec un autre B?lois, Urs Graf. La collection de l'Ensba en ce qui le concerne est impressionnante, sans doute la deuxième du monde après celle du Kunstmuseum de B?le. Et le bonhomme est un cas intéressant : orfèvre, graveur, mercenaire à l'occasion, il battait si méchamment sa femme que les autorités de sa ville le mirent plusieurs fois en prison, dont ses amis le firent sortir exceptionnellement en 1523 pour qu'il participe avec eux à un concours de tir à l'arbalète, matière où il excellait aussi ; banni par les édiles, puis chargé par les mêmes de graver les coins nécessaires pour frapper encore, mais monnaie cette fois...Les dessins qui le représentent ici sont en majorité ceux qu'il réalisa en 1525 sur le thème de la "danse des paysans", qu'avait traité quelques années plus t?t Holbein le Jeune sur la fa?ade de l'immeuble d'un orfèvre b?lois. Les personnages sont joviaux, massifs, un brin rondouillards, enfin des plus sympathiques, même si les hommes portent à la ceinture la célèbre dague suisse, que Graf s'amuse à placer à un endroit où tout m?le ayant sa raison hésiterait à trimballer une lame tranchante : Rabelais n'est pas loin.Mais la date n'est pas anodine : après plusieurs révoltes préalables, 1525 fut l'année de la grande guerre des paysans. Dans l'ouvrage qu'il consacre à ceux d'Alsace (La Guerre des paysans. L Related articles:

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