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Le MondeTélérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde àpartir de 1 ? Services Le Monde Beaux livres d'art et d'architecture en brefLe Monde| 14.12.2012 11h44 LA RENAISSANCE POUR LES NULSSoit dit sans mépris aucun : le livre de Richard Stemp, professeur britannique d'histoire de l'art et excellent vulgarisateur, un art parmi les plus difficiles qui soit, offre tous les bons c?tés de la célèbre collection "Pour les nuls". Il est clair, didactique, précis. Il ne faut pas se laisser séduire par le titre racoleur ("Le langage secret..." est connu de tous les étudiants un peu studieux), ni se laisser intimider par un sous-titre qui fleure bon son Da Vinci Code - Comprendre le symbolisme caché de l'art italien -, dont on peut juste dire que des générations se sont succédé depuis Giorgio Vasari (1511-1574), jusqu'à Daniel Arasse, en passant par André Chastel, pour précisément le dévoiler. Richard Stemp en livre une synthèse, exempte d'erreurs (on est triste de l'écrire, mais le cas n'est pas fréquent) qui est un excellent manuel, très complet, mais hélas centré sur la seule Italie et assez peu précis sur ses écoles régionales. L'iconographie par contre est parfaitement exploitée : chaque oeuvre est commentée dans le détail, là encore avec un souci de didactisme qui honore l'auteur. Harry BelletLe Langage secret de la Renaissance, de Richard Stemp, traduit de l'anglais par V. de Bermond-Gettle et Ch. Reverchon, National Geographic, 224 p., 35,90 ?.?UN ATLAS FONDATEUREn comparant systématiquement des oeuvres de toutes les époques, l'historien allemand de l'art Aby Warburg (1866-1929) espérait définir une grammaire des arts visuels et élucider les symboles et sous-entendus contenus dans les postures et mouvements du corps humain. Inachevé à sa mort, l'atlas réunissait alors 79 planches. Il n'existait aucune édition fran?aise de cet ouvrage qui a fondé une méthode toujours efficace aujourd'hui. La voici enfin, qui n'en est que plus précieuse. Philippe DagenL'Atlas Mnémosyne, d'Aby Warburg, avec un essai de Roland Recht, traduit de l'allemand par Sacha Zilberfarb, L'Ecarquillé, 200 p., 45 ?.?LA R?SURRECTION DE GR?NEWALD"Arrivé à Paris, la première chose que je voulais faire était de me rendre à Colmar pour voir son fameux retable." L'aveu est du peintre abstrait américain Ellsworth Kelly, et il fit ce pèlerinage en 1948, à 25 ans. Un pèlerinage que tout amateur de peinture devrait à son tour accomplir au moins une fois dans une vie, tant l'oeuvre majeure de Ma?tre Mathis, comme on l'appelle parfois, est une exception, un monstre, un prodige. Curieux destin que celui de ce retable destiné à l'h?pital des Antonins d'Issenheim, où étaient soignés les malades contaminés par l'ergot de seigle, et dont, tro Related articles:

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