ne réalité, tout comme aujourd'hui nous avons plein de mots en "tion" ou en "ance" tirés du vocabulaire libéral,vetement lacoste. La série se suit vraiment comme un très bon thriller, avec l'inclusion de quelques images d'archives, parce que l'on aime toujours que soit un peu levé le voile sur la petite histoire. Celle dont le public ne voit que la face émergée.Assayas ne tombe pas dans le piège de la nostalgie et même ceux qui n'ont pas connu l'époque décrite peuvent parfaitement apprécier la série. Mais, il est certain que retrouver des événements dont on fut contemporain constitue un avantage indéniable. Cela fait dr?le et c'est agréable de revenir 35 ans en arrière.(Dessin, Martin Vidberg) vue la densité du sujet, je pense qu une série plus longue aurait été préférable, je comprends pas trop canal, ils en bavent pour faire des séries de haut niveau (et copie trop les séries US) là le sujet était énorme et riche et on se retrouve avec seulement 3 épisodes en format téléfilm, une série de 10 12 heures était possible car là on se retrouve encore trop dans le best of de Carlos comme dans de nombreux biopic. La comparaison avec House of Saddam me para?t plus qu appropriée, puisque les deux biopics couvrent plusieurs décennies et intègrent des images d archives dans le cours du récit,chemise femme burberry.La différence se situe plut?t au niveau du point de départ. House of Saddam m a paru démarrer un peu plus en amont, et donner plus de clés sur les motivations de Saddam (la grandeur de son pays, l Irak). En fait, j aurais aimé en conna?tre plus sur la jeunesse de Carlos, les racines de son engagement. Emportés dans le tourbillon d évènements dépeints par la minisérie, on a finalement du mal à savoir ce qui pousse Carlos vers de tels agissements.Là où Assayas atteint une dimension supplémentaire dans sa narration, c est quand il s arrête plus longuement sur quelques faits marquants de la carrière de Carlos. La prise d otages de l OPEP bien s?r (une scène rondement menée), mais aussi le contr?le de routine qui tourne mal chez Carlos et ses amis troubadours révolutionnaires.Un grand bravo, enfin, pour le mélange de langues et de cultures, et pour la performance d Edgar Ramirez qui se métamorphose plusieurs fois au fil des évènements. C est très à la mode de démythologiser le terrorisme des années 7O et comme Assayas est un cinéaste qui n en rate pas une (de mode), il s est engouffré dans cette autoroute. Pourtant, j ai vécu ces années-là, et je dois dire que la violence terroriste excitait pas mal les petits bourgeois que nous étions (ainsi que des gens comme Assayas),chemises ralph lauren. Carlos est une série de suiveur (voir La bande à Baader beaucoup plus réussie) d un cinéaste à l absence de personnalité tellement flagrante que l on a de la peine pour lui. En dernier recours, on pourrait dire qu au fond ces pseudos films condamnant le gauchisme ultra des 70 s sont dans le droit fil du sarkozysme ! La réussite de la série repose aussi sur la très grande qualité de l interprétation. Edgar Related articles:

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