) et les (télé)spectateurs l'ont accompagné et ont vieilli avec lui.Depuis le temps, les cheveux ont quelque peu blanchi, mais le sourire reste toujours aussi franc et les yeux pétillent de gourmandise. A 62 ans, il ne semble pas fatigué par les trois à quatre tournages qu'il encha?ne chaque année et avoue même être "agréablement surpris" que les réalisateurs le sollicitent toujours autant. "J'aime beaucoup jouer et j'avoue être plut?t g?té par la profession qui me propose des r?les très variés", dit-il.On se souvient de lui en bon pote de Sami Frey dans César et Rosalie ou en frère tourmenté de Van Gogh aux c?tés de Jacques Dutronc et, bien s?r, en père débordé dans la série "Une famille formidable", de Jo?l Santoni, qui, depuis 1992, fait les bonnes audiences de TF1. "J'ai eu peur que l'on m'enferme définitivement dans ce r?le mais finalement j'y ai miraculeusement échappé", souffle-t-il.Dès le mois d'ao?t, il démarrera d'ailleurs le tournage de la onzième saison, avec sa complice des débuts, Anny Duperey. "Cette série a vraiment changé ma vie. L'idéal est de se retrouver dans les aventures cinématographiques les plus justes et les plus raffinées et, de ce c?té-là, je ne me plains pas", reconna?t Bernard Le Coq."COUP DE BOL ?NORME"La dernière belle aventure lui a été proposée par le réalisateur Bernard Stora, qui a insisté pour lui confier, une nouvelle fois, le r?le de Jacques Chirac pour son téléfilm La Dernière Campagne, diffusé le 17 avril sur France 2. "Je venais déjà de faire Chirac dans La Conquête de Xavier Durringer et je ne voulais pas être catalogué dans ce r?le. Mais, lorsque j'ai lu le scénario, je n'ai pas hésité très longtemps pour accepter la proposition de Stora,
sac longchamps pas cher. Bien que ce soit le même personnage, le r?le n'est pas identique, raconte Bernard Le Coq. Il s'agit d'une fantaisie et le réalisateur m'a laissé une grande part de liberté pour me glisser dans la peau de cet homme qui s'amuse bien avec Fran?ois Hollande sur la fin de sa vie."Déjà projeté dans plusieurs festivals,
ralph lauren polo big pony, le téléfilm a été récompensé en février par le Prix du meilleur scénario au Festival du film de télévision de Luchon et Bernard Le Coq a re?u, en janvier, le FIPA d'or de l'interprétation masculine. "Nous ne nous sommes jamais rencontrés avec Chirac", précise l'acteur, qui,
sac a main longchamp, "par courtoisie", lui a toutefois fait parvenir un DVD de La Conquête. En retour, l'ancien chef de l'Etat lui a envoyé le tome II dédicacé de ses Mémoires, Le Temps présidentiel (éditions NiL, 2011).Actuellement en tournage à Lyon pour Le Go?t de la vie (France 3), le premier téléfilm "gastronomique" de Sandrine et Catherine Cohen - "les soeurs Cohen" comme il les appelle -, l'acteur savoure un succès venu par une suite de hasards heureux. Elevé à Paris dans une famille modeste venue du Berry, Bernard Le Coq n'a guère brillé dans les études. Malgré sa soif d'apprendre, il s'ennuie ferme sur les bancs de l'école. Gr?ce à son ami Gérard Palaprat, dev
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