ouvert en mars à la Galerie nationale de Buda
已有 97 次阅读 2013-04-30 04:33Le MondeTélérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde àpartir de 1 ? Services Le Monde La reprise en main du secteur culturel par les ultranationalistes est sensible à la tête de festivals prestigieux, telle la Semaine du film à Budapest, ou encore au Festival de printemps, ouvert en mars à la Galerie nationale de Buda, en présence du président de la République et de nombreux édiles du Fidesz, au pouvoir.Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1? / mois | Découvrez l'édition abonnésPour rendre hommage au compositeur Laszlo Lajtha (1892-1963), on y a diffusé de larges extraits d'un film dont il avait créé la musique, Hortobagy, de Georg H?llering (1936), commandité par le régime de Miklos Horthy, un allié d'Hitler.Hymne à la puszta (la steppe hongroise) avec ses troupeaux en liberté, ce film ne manque pas de lyrisme, mais le montage diffusé au festival est bien plus réactionnaire que la version de 1936 visible sur le site Pusztaranger, en date du 25 mars 2012. Cette version escamote les conflits entre tradition et modernité, telle la scène du vélo piétiné par les sabots du cheval du patriarche, qui rythment la dramaturgie d'H?llering.Désir de revancheLe traitement infligé aujourd'hui à son film est révélateur de l'idéologie de retour en Hongrie. Lors de la campagne pour les législatives de 2010, quand les sondages annon?aient un triomphe du camp de M. Orban, Imre Makovecz, fondateur de la MMA [l'Académie hongroise des arts], avait promis : "Si nous revenons au pouvoir, nous effacerons les cent dernières années." Le désir d'une revanche sur les élites qui tenaient le haut du pavé depuis la chute du communisme, mais aussi sur la mutilation territoriale subie en 1920 lors du traité de Trianon, imprègne la MMA.Le sectarisme menace aussi les arts plastiques soumis à la férule de M. Fekete (président de la MMA). Dans une déclaration publiée le 4 décembre, le Conseil pour les arts de Berlin s'alarme de cette mise au pas, tout comme la section hongroise de l'Association internationale des critiques d'art, l'AICA, qui, le 8 décembre, s'inquiète de ce qu'en donnant "à un groupe d'artistes ultraconservateurs proches du gou Related articles:
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