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sac a main burberry en laissant passer un rayon de lumière

已有 153 次阅读  2013-04-23 12:57   标签survetement  ralph  lau 
ême les photos de tir signées des anonymes ont leur charme, avec leur ambiance cinématographique due au flash. Derrière le tireur, l'arrière-plan fourmille de détails,sac a main burberry.Une canne appara?tLes images les plus touchantes, c?té amateur, ont sans doute été prises par Ria van Dijk,polo ralph lauren pas cher, une Néerlandaise qui a fréquenté le tir photographique pour la première fois à l'?ge de 16 ans, en 1936. Elle a continué à le faire - sauf pendant la guerre -, avec une obstination redoutable, pendant plus de soixante ans. Sur ses photos mises en scène par Erik Kessels, on voit au fil des images cette petite dame vieillir et se tasser, les armes à la main : ses cheveux blanchissent, une canne appara?t sur le stand de tir. Aujourd'hui, Ria van Dijk, 90 ans, continue de tirer.Les oeuvres suivantes, quittant les baraques foraines, se font plus sombres, affichant ouvertement le c?té morbide et destructeur de la prise de vue photographique. Rudolf Steiner a ainsi construit un sténopé, appareil photo rudimentaire, qu'il a visé avec un pistolet : c'est le trou fait par la balle, en laissant passer un rayon de lumière, qui donne naissance à l'image. Mais sur les délicats autoportraits obtenus par Steiner, sa tête est invisible, car à cet endroit la balle a percé le papier. On ne verra jamais le visage de l'artiste, qui dans le même mouvement a donc créé et détruit sa propre image. L'autoportrait s'apparente à un suicide symbolique, une mise à mort artistique.Un ballet très ordonnéA ce stade, l'aspect ludique du tir photographique semble lointain. Surtout quand la réalité fait brutalement irruption : en 1990, en Afrique du Sud, le photographe Patrick Zachmann se fait tirer dessus par un policier au moment même où il le photographie. Sur la planche contact du photographe, c'est en fait sa propre mort qu'il a représentée : on y voit un policier qui pointe son arme vers lui, pour un duel à armes inégales photographie-revolver.Sur tout le parcours, le visiteur est accompagné par des bruits de fusillades, qui font en fait partie d'une pièce oppressante présentée en toute fin d'exposition. Avec Crossfire, Christian Marclay cerne le spectateur de quatre écrans où il projette des extraits de films hollywoodiens. Mais de chaque oeuvre, il n'a retenu que l'instant où le personnage tire vers la caméra, et donc vers le spectateur. Pris entre quatre feux nourris, mis à mort des dizaines de fois, ce dernier est confronté à un ballet très ordonné, à la fois ultra-violent et fascinant,survetement lacoste, où le son des balles claque comme un roulement de tambour.Le parcours se conclut sur un vrai stand de tir photographique, que le photographe Martin Becka a construit de toutes pièces afin de l'adapter à la technologie numérique. Chacun est invité, en quelques secondes et pour deux euros, à se faire tirer le portrait. Avec un fusil et cinq balles. "Shoot ! La photographie existentielle". Rencontres de la photographie d'Arles. Tél. : 04-90-96-76-06. Atelier de maintenance, jusqu'au 19 septembre. Tous les jours, de 10 heures Related articles:

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