ème. " " Ecoutez, je suis déjà écorché vif, souffle Juppé. Bient?t, il n'y aura que mon squelette. " " Allons, tenez bon,
ralph lauren femme. Je connais Philippe. Il flanchera. Il n'ira pas jusqu'au bout ", insiste encore Chirac. Au bout du fil, il n'entend qu'un soupir : " Vous ne vous rendez pas compte du rejet dont je fais l'objet. " Tout de même, à 18 heures, Alain Juppé annonce la nomination de Jean-Louis Debré au secrétariat général à titre " temporaire ". Philippe Séguin entre en fureur : " La bête résiste. Il va falloir l'achever. " Jusque-là, il hésitait. Mais il ne supporte plus la fa?on humiliante qu'à Chirac de le repousser : " Ma parole, on dirait qu'il a plus peur de moi que de Jospin. " Lorsque Sarkozy lui propose une alliance, il l'accepte sans sourciller. Il n'y a pas grand-chose de commun entre l'étatiste antimaastrichtien et les libéraux proeuropéens,
polo ralph lauren. Sauf un objectif : renverser Alain Juppé et se répartir les dépouilles du RPR. Le président fait publier un communiqué assurant qu'il n'intervient " en rien dans les affaires internes des formations ". "Les pommadés de la rue de Lille et l'étrangleur ottoman " Association des Amis de Jacques Chirac, juin 1997 Il n'attendait pas tant de monde. Ce mercredi 25 juin, à dix jours des assises nationales du RPR qui devaient porter Philippe Séguin à la tête du RPR, des centaines de personnes ont répondu à l'invitation de Bernard Pons, président de l'association des Amis de Jacques Chirac. La grande salle du deuxième sous-sol de l'Assemblée nationale est comble. La "chiraquie " a besoin d'être à la fois vengée, rassurée et remobilisée. L'ancien ministre d'Alain Juppé, qui fait fi de la solidarité gouvernementale, ouvre le bal : "Beaucoup de chiraquiens de toujours ont eu le sentiment que la victoire était confisquée avant même que la défaite soit consommée. " Joseph Comiti, ancien ministre du général de Gaulle, déclenche à son tour un tonnerre d'applaudissements en dénon?ant " ces courtisans qui ont entouré,
ray ban pas cher, aveuglé, étouffé notre pauvre Jacques Chirac ". Sous les regards gênés de certains de ses voisins de tribune, il s'en prend aux " pommadés de la rue de Lille " et aux " muets du sérail conduits par l'étrangleur ottoman " - l'allusion à Edouard Balladur, né en Turquie, n'échappe à personne. Assis au fond de la salle, l'ancien ministre de la ville, Eric Raoult, s'éponge le front. " Mais c'est enregistré, tout ?a ? " " Sarko, petit salaud " Une pancarte de militants, aux assises du RPR, le 6 juillet 1997 Alain Juppé doit laisser les clés du RPR à son plus grand rival, Philippe Séguin, et autant dire qu'il affiche une mine des mauvais jours. Au Parc floral de Vincennes, où doit avoir lieu le passage du témoin lors d'assises du RPR, ses supporteurs sont arrivés avec leurs pancartes : " Juppé, c'est la fidélité ", " Juppé, c'est le courage. " Jean-Louis Debré, jouant les bonnes ?mes, est monté à la tribune pour conjurer les militants d' " écarter les rancoeurs " et de " laisser de c?té le
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