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quand ils n'ont pas rendu des arbitrages le pérennisant

已有 113 次阅读  2013-04-23 12:42   标签hollister  pas 

Pouvoirs, la célèbre revue d'études constitutionnelles et politiques,ray ban, créee en 1997, aux Presses universitaires de France, a accueilli, en 1999, la prose de ,lunettes ray ban. ? cette date, l'ancien conseiller médicament de Claude Evin (de 1988 à 1991) est alors conseiller général du Lot-et-Garonne. En 1993, il avait crée une entreprise de conseil pour l'industrie pharmaceutique. Morceaux choisis.

•,beats by dre; ? propos de la formation des médecins par l'industrie: ?Seule la passivité coupable des pouvoirs publics a permis que la formation médicale continue soit à la charge de l'industrie pharmaceutique. Tous les arguments, voire toutes les indignations, feintes ou réelles, que pourrait déclencher le constat lucide de l'influence des laboratoires pharmaceutiques devraient, le cas échéant, être appréciés avec bon sens: la philanthropie n'est pas l'objet social des laboratoires pharmaceutiques et, s'ils consentent de tels investissements, c'est parce qu'ils en attendent en retour un bénéfice supérieur à celui que la seule valeur intrinsèque de leurs produits pourrait leur faire légitimement espérer. En somme, dépendante des prescripteurs, l'industrie pharmaceutique a très intelligemment su rééquilibrer ce rapport de forces depuis les années 1970 et 1980. C'est de cette époque que date la dénotabilisation des médecins. L'industrie pharmaceutique est parfois parvenue à le leur faire oublier au prix de l'abandon partiel de leurs prérogatives de prescripteurs: ce sont près de 2500 cardiologues qu'un grand laboratoire pharmaceutique américain a invités, en plusieurs voyages et avec leurs conjoints, à visiter la muraille de Chine. Peut-on croire que c'était par pure sinophilie??

• ? propos de la loi anti-cadeaux (qui interdit aux laboratoires de donner des ?cadeaux? aux médecins) : ?Sans revenir, maintenant, sur un exemple très récent, citons néanmoins les conséquences de la “loi anti-cadeaux” de 1993 relative aux actions promotionnelles de certains laboratoires pharmaceutiques à l'égard des médecins. Votée sous forme d'amendement, cette “loi”, en fait un seul article, n'a d'abord pas trouvé de ministre acceptant de l'assumer. Celui qui était au banc du gouvernement expliqua que c'était un autre que lui qui l'avait souhaitée, ce dernier expliquant que ce n'était pas lui qui avait présenté et défendu le projet devant l'Assemblée nationale,abercrombie france. Ensuite, et en dépit de la parfaite clarté du texte voté, le gouvernement suivant a pris, fin 1993, une circulaire d'application expliquant le texte et revenant à autoriser sous certaines conditions ce que la loi… interdisait. Puis, début 1994, une disposition législative complémentaire a modifié ce que celle votée en 1993 pouvait avoir “d'excessif” aux yeux de certains. Si le ridicule ne tue pas, il s'explique. Préalablement à cette loi, existaient, et existent toujours, des dispositions interdisant à l'industrie de faire des cadeaux, sauf de “,styler ghd;valeur négligeable”,sac lancel;, aux prescripteurs, mais n'interdisant pas à ceux-ci d'en recevoir,hollister pas cher, quelle qu'en soit la valeur. La “loi anti-cadeaux” complétait à juste titre ce dispositif en incluant les prescripteurs dans le champ de l'interdiction de toute relation marchande entre prescripteurs, les médecins, et prescrits, en l'espèce l'industrie pharmaceutique. Cela devenait sérieux, ce qui explique les réactions des uns et des autres… ainsi que le résultat final.?

• ? propos du poids des laboratoires: ?Avec l'aide parfois surprenante des pouvoirs publics, le poids de l'industrie pharmaceutique est bien supérieur à celui des autres acteurs de la santé, et notamment des médecins. Dans l'organisation de la relation entre l'industrie et les médecins, les pouvoirs publics ont s?rement trop laissé faire, c'est-à-dire trop laissé s'installer ce déséquilibre, quand ils n'ont pas rendu des arbitrages le pérennisant, souvent, et l'aggravant parfois.?

• Enfin, à propos des experts: ?le très haut niveau de compétence de nos experts est aussi jugé tel par l'industrie pharmaceutique, qui, à l'occasion, fait appel à eux,hollister pas cher. Il faut préciser toutefois que nombreux sont ceux qui refusent le conflit éventuel d'intérêts et qui, donc, n'acceptent pas ce type de missions. Cette position n'est toutefois pas unanime et il a fallu toute la vigilance de l'administration,hollister france, très heureusement et très fortement renforcée à partir de 1992, pour que certains experts ne se retrouvent pas juge et partie. Moins d'ailleurs pour défendre telle ou telle molécule, le procédé e?t été grossier, que pour éviter que telle autre, concurrente, ne bénéficie de jugements trop favorables et d'indications trop concurrentielles. Il s'agit d'exceptions, mais le seul fait qu'elles aient pu avoir lieu démontre que le poids institutionnel, non pas de l'industrie, mais de tel laboratoire, a pu être réel. Il faut ajouter que, depuis quelques années,monster beats pas cher, une déclaration sur l'honneur est demandée aux experts dans le but précis d'éviter ces conflits d'intérêts.?

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